Syd Barrett [ Validé ]

Nom : Barrett
Prénom : Syd
Pseudonyme(s) connu(s) : Le ou les pseudonymes dont il use.
Âge : 33ans

Nationalité : Britannique – origines écossaises – vécu en France.

Capacité supérieure : Agilité supérieure
Capacité inférieure :Éloquence supérieure
Capacité optionnelle :Précision aux armes à feu supérieure
Affiliation : Civil

Métier : Tenancier du Kadie's Club

Liste de faits :
- Multiples homicides inconnus grâce à son ancienne carrière de tueur à gages
- Ébriété sur la voie publique (dégrisement)
- Détention d'une arme de catégorie 4 sans permis (amende & prison avec sursis)
- Rixe dans un bar (dégrisement, travaux d'intérêt généraux)
- Cambriolage et effraction (18 mois fermes)

Description physique : Silhouette grande et harmonieusement musclée. Chevelure le plus souvent court, pilosité développée, cicatrices multiples. Yeux noisette suintant une insolence juvénile malgré son passé, accordés à sa bouche rieuse parfaite d'un sourire charmeur et insolent qui ne laisse pas présager un personnage froid aux premiers abords. Ses bras comportent divers cicatrices peut être dues à des scarifications. Tatouages étranges, souvent des éléments iconographique connus, sorties de leurs contextes. (cf. Triangle de « Dark Side of the moon » sur le pectoral gauche.)

Description psychologique : Barrett semble être une personne au visage avenant, mais la plupart de nos psychologues se sont heurté à un mur de tact et de finesse qui détourne les sujets à son avantages avec une délicatesse aussi développée que son sang-froid. Plus rarement, il a été froid et acerbe, commençant à céder à des crises de colères latentes. Nos spécialistes féminines quant à elles paraissent charmées par cet étrange homme charmeur au possible et astucieux dans ses propos. Son regard acéré scrute tout et range tout dans son esprit ouvert. Non pas qu'il soit dépourvu d'une certaine logique, mais il est loin d'être l'archétype du parfait cartésien. Son amour de la peinture tend à essayer de décrypter une once d'esthétisme dans toutes les situations, même les plus périlleuses.

Parcours : 28 février 1977, naissance de Syd Barrett d'une mère galeriste et d'un père disquaire dans la banlieue Londonienne. Entre Cat Stevens et Klimt, l'enfance du jeune Syd se découpe de mille sons et couleurs qui le marqueront d'une manière ou d'une autre. Sa mère lui apprend à voir au delà des pigments, sondé les moindres détails d'un jeu de lumière ou comprendre la beauté lisse d'un monochrome, tandis que son père lui enseigne la guitare et confie sa collection de vinyle à cet être qui connaitra l'ère du téléchargement. Les revenus débutent un crescendo optimiste pour la famille qui y voit une occasion de se rapprocher de la capitale anglaise, voir même déménager. Syd à 12ans. S'il va sans dire que l'épanouissement financier profite à la famille, un certain lot de frivolité appartenant aux vices créé par l'opulence soudaine vient égayer la vie trop monotone de Syd. L'ennui déclenché par cette soudaine bourgeoisie ne sied pas au chahuteur garçon âgé maintenant de 17ans. Drogues, alcool, tous les maux apportés et disponibles via son statut social se réunissent lors du déménagement de la famille. La France. La destination de rêve pour la famille. La ville des lumières accueillera à coup sûr l'art underground Londonien « So British » exposé par sa mère et les folksongs anglo-saxonnes paternelle.. Mais Syd ne se reconnaît que trop peu parmi cette masse avilie par les affaires, prenant d'assaut les rues du 16 ème arrondissement, son nouveau lieu de vie, une nouvelle fois trop paisible.

Il fugue à Edimbourg, pays de ses aïeux, puis en Afrique du Sud. Cependant, la question du "pourquoi ?" se pose. L'on dit qu'il ne voulait pas dépendre de ses parents, c'est en partie vraie. L'on dit aussi que l'argent ne l'intéresse pas plus que ça. Mais la vérité est que de vivre au jour le jour, sans se soucier d'où il allait crécher le lendemain, donc vivre dans l'indifférence générale par-ci par là, était pour lui, le meilleur moyen de profiter de la vie et d'enfin arrêter de dépendre de quelqu'un. Pourquoi aussi loin ? Il est vrai que le mot fugue est bien mal venu, mais comment désigner un départ sans préavis et quasiment sans argent dans des pays lointains, par un autre terme ? L'ethnocentrisme parisien avait eu raison du garçon qui voyagea quatre années dans l'anonymat le plus total. Perdre ses repères, voilà ce qu'il était venu trouver. Loin d'une image de marin solitaire, il communiqua ses voyages à sa famille, ne serait-ce parce qu'il y est très attaché. Le retour du fils en France fut aussi brutal que son départ : Syd interrompit le passage de la nouvelle année par son retour.

Il s'était retrouvé lui-même, avec un goût certain pour l'adrénaline. En Afrique du Sud, des gamins de son âge lui apprirent l'art du déplacement, à la limite de la danse, qu'il intégra à ses leçons de gymnastiques londonienne. Avec d'anciens militaires écossais, il appris cette hygiène de vie qu'il tente de conserver, malgré sa gourmandise.

Tout ça le conduisit à la recherche de la montée de la peur, à cette poussée d'hormone caractéristique. L'adrénaline. L'illégalité. Mais son retour au pays fut vécu comme une punition auto-infligée. Il se remit à fumer, sans dépasser le cap du pétard entres amis, mais perdit toute la discipline militaire pour la remodeler et en faire un outil à son nouveau travail : le cambriolage et de préférence, des gens riches, avec de la sécurité à en faire pâlir la banque de Zurich. Chaque opération était supervisé par Syd, créées par Syd et le nombre de caméra, détecteur de mouvement, de chaleur ou de masse n'était qu'un prétexte à un orgueilleux dépassement de soi. A la clef, une gloire anonyme, mais pourtant qui réunissait parfaitement son envie de discrétion et son égo.

Puis un jour, qu'il cambriolait un appartement déjà visité, une chute. Non pas à l'allée, mais au retour. Une balle d'un des gardiens de la paix, prévenu par la vieille dame réveillé par le bruit délibérément tonitruant de Syd (stupide égo), traversa son épaule gauche et tétanisa son muscle. Repartir avec un sac de 5 kilos d'argenterie ou bijoux en tout genre n'était déjà pas aisé, mais avec seulement une main...Hôpital, déposition, prison..

Mais le jour de sa libération, l'homme en costume noir n'a pas vraiment l'air d'un avocat.. Plutôt du genre de type qui vous met dans la merde dès que vous lui serrez la main. Un parrain de la mafia qui avait eut vent des exploits du jeune homme et qui l'initia à des affaires autrement plus salissantes. Les meurtres de sang-froid. Sa science du déplacement couplée à ses antécédents en Afrique du Sud (où il était engagé comme mercenaire pour garder les maison des afrikaners) et une solide formation au monde mafieux en firent vite un tueur de talent. Et il est très compréhensible que ses employeurs voulurent le garder pour eux, de crainte qu'un tel talent ne se retourne contre eux. Toujours est-il que ce qu'ils avaient prédit arriva : la mafia refusait de le laisser jouer l' électron-libre, mais Syd avait décidé qu'il pouvait s'offrir sa propre carrière et un autre patron : lui-même. Il neutralisa donc les menaces les plus importantes qui pesaient sur lui, de sorte à ce que personne ne remonte jusqu'à lui avant longtemps. Il allait commencer une nouvelle carrière dans une ville autrement plus importante : il posa ses valises à Sin City et racheta le rade de la ville, le Kadie's. Cette retraite, il la méritait bien : terminer les assassinats directs, il allait saouler les poivrots du coin et vivre sur le maigre pécule qu'il avait. Tenancier du Kadie's..rien de mieux pour tirer un trait sur son ancienne vie et couler des jours heureux à entretenir la cirrhose de ses chers clients.

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