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 Callisto Massiliano [ Validé ]

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AuteurMessage
Callisto Massiliano
Capo
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Callisto Massiliano



Inventaire
Argent : 3100 $
Réputation :
Armes portées : Desert eagle

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MessageSujet: Callisto Massiliano [ Validé ]   Callisto Massiliano  [ Validé ] Icon_minitimeSam 21 Aoû - 20:17

    Nom : Massiliano
    Prénom : Callisto
    Pseudonyme(s) connu(s) : Le rital
    Âge : 31 ans
    Nationalité : Italo-Américaine

    Capacité supérieure : Agilité
    Capacité inférieure : Intellect
    Capacité optionnelle : Armes à feu

    Affiliation : La mafia ; Capo


    Liste de faits :
    - Coups et blessures sur agent ( 5 mois d'emprisonnement ; Graissage de patte pour amoindrir la peine )
    - Trafic d'influence ( Relaxé )



    Description physique :

    C'est une sorte de croisé, formant un étrange mélange entre look gitan et gueule de rital. Un visage pas trop mal foutu, encadré d'une tignasse qu'il porte, soit mi-longue, soit assez courte, mais dans les deux cas toujours ébouriffée. Mal rasé, rasé, ou portant le couple bouc/moustache, Massiliano varie souvent, selon ses envies, et surtout selon le type d'environnement qu'il est parfois amené à côtoyer. Il en va de même pour les fringues. Bien qu'il n'y apporte pas beaucoup d'importance, son statut le contraint régulièrement à porter quelque chose d'assez présentable. De nombreux tatouages parsèment le bonhomme : Index, bras, haut du dos, torse, épaules ; chacun de ces dessins symbolise un souvenir marquant bien précis d'sa vie. Son corps, plutôt sec, en est donc pas mal recouvert.

    Description psychologique :

    La particularité la plus frappante du personnage, est sans conteste son étonnante faculté d'adaptation. Peu importe le milieu, et la situation, Callisto maîtrise parfaitement l'art de se fondre dans la masse, d'y rester, et même d'y pourrir son centre. Un sens qu'il a su acquérir au cours de ces nombreuses années à changer sans cesse d'environnement, et à y côtoyer les pires crapules. A l'aise dans la communication, Massiliano est quelqu'un de plutôt persuasif, et de sociable, quand l'enjeu en vaut la peine. Ce qu'on pourrait qualifier comme étant de l'hypocrisie, en fait. Mais lui voit plus ça comme le moyen de rentabiliser les rapports humains. C'est vrai, son côté businessman s'est considérablement affûté au fil des années, même si l'homme reste beaucoup plus à l'aise sur le terrain, que derrière un bureau à compter les billets. Influent dans le milieu, Callisto est pourvu d'une loyauté sans failles. Bien qu'il agisse la plupart du temps comme un connard sans scrupules à l'encontre de ses ennemis, il n'est pas du genre à trahir parole. Vous pouvez lui faire confiance, l'homme n'est du pas du genre à sourire pour mieux vous baiser. Pour lui, remettre en cause une promesse tenue est un acte impardonnable. L'omerta appliqué pendant des années auprès de Zeno y est sans doute pour quelque chose. En apparence doté d'une assurance imperméable, Massiliano n'en reste pas le moins le mec au naturel fougueux, évoluant dans les rues sales de New-York. Profondément lunatique, le rital a toujours été quelqu'un d'instinctif, et de sanguin. Bien que ses colères noires soient de plus en plus rares, conscient que son récent statut ne lui permet plus d'agir comme un irresponsable con.


    Parcours :

    « Le problème lorsque l'on veut conter une histoire, c'est de trouver un point de départ. L'élément déclencheur. Le déclic qui à fait de toi ce que tu est, aujourd'hui. 'Y a toujours un déclic. Toujours un tournant. Une vie tracée n'existe pas. Les rêves demeurent possibles, mais ne sont jamais conjointement liés à la réalité. Jamais. J'veux pas paraître pessimiste, mais quand tu crèches à Basin, t'es obligés de l'être, ou de le devenir. Ici, quand tu dors, tu rêves d'une vie meilleure, mais tu t'réveilles avec l'odeur de la poudre qui t'démanges le nez, et l'tapage du voisin qui cogne sa femme. Deux mois m'ont suffis pour rapidement pigé que la seule façon de préserver sa peau, s'était de longé les murs et de baisser les yeux. Mais à Basin, ce genre d'échappatoire ne dure qu'un temps. Que tu le veuilles ou non, tu t'retrouves toujours impliqué, ou témoin d'une scène que t'aurais jamais du voir. Ca t'tombe sur le coin d'la gueule, comme ça. Et ce jour là, tu comprends alors que plus rien ne sera comme avant. Tu commences alors à trembler la nuit, à avoir des putains de sueurs froides, tu mouilles tes draps, et en deviens insomniaque. A force de devenir barge, tu t'fais sauter la boîte crânienne, préférant que ce soit toi plutôt qu'un autre qui appuie sur la gâchette. Un fait qui plane sur Sin city depuis des lustres. Une crainte omniprésente, qui est rapidement devenu mon gagne pain ... »

    « J'ai vécu mes seize premières années dans un ghetto crade de New-York. Mon père était un brave chauffeur de bus, citoyen modèle prônant les bonnes vieilles valeurs Américaines. Ma mère, elle, se contentait du business familial traditionnelle. Une famille modeste et modèle. Mon paternel souhaitait plus que tout me voir reprendre son affaire. Il est vrai qu'à cette époque, conduire un camtar rempli de gosses criards ne faisait pas vraiment parti de mes projets. Quoi que j'dis ça, mais des projets, j'en ai jamais vraiment eu. J'ai jamais vraiment su ce que j'voulais faire de ma vie. En revanche, je savais parfaitement ce que j'ne voulais pas faire. Au grand désespoir de mes parents … »


    « Borris Levanski. Dis Jésus. J'me souviendrais toute ma vie de ce type, de ses épaules carrées, de ses tatouages incalculables, de sa plutôt belle gueule. Il traînait souvent dans notre quartier, et bon nombre de rumeurs circulaient à son sujet. Beaucoup affirmaient qu'il menaçait, volait, braquait, pour re-distribuer ses gains aux plus démunis. Le robin des bois urbain, en quelque sorte. J'y croyais dur comme fer, à l'époque. Ce mec était une sorte d'idole pour les jeunes du coin. Les gosses arpentaient les rues dégueulasses du ghetto, arme en plastique à la main, déclarant fièrement : " Je suis Jésus ! " Et l'autre répondait alors : " Nan, je suis Jésus ! ". Plus qu'un modèle, un véritable héros. Je l'apercevais flânant dans les rues en compagnie de véritables déesses, et j'imaginais alors : " Un jour, je serai Jésus " ... »

    « Une putain de désillusion. L'image du saint c'est très vite écroulée, pour moi. Car, si j'me souviendrais toujours de ce type, j'me souviendrais toujours aussi de ses poings fracassant le crâne de cet inconnu. Le visage de Jésus, lorsque ses yeux nébuleux se posèrent sur moi, n'avait plus rien de celui de l'ange des rues. Témoin d'une scène que j'n'aurai jamais du voir, je tremblais. Mon déclic, sûrement. N'assimilant toujours pas le fait d'apercevoir les mains de mon idole tâchés de sang, je n'bougeais plus. Ca n'était pas de la peur, je crois. Après tout, ce type ne pouvait m'faire de mal. Alors j'attendais. J'attendais qu'il fasse de moi ce qu'il lui semblait bon de faire. Puis, d'une vigueur titanesque, son jugement arriva. Il m'empoigna le cou et me propulsa sur la banquette arrière de sa vago. Pour la première fois, je concevais peu à peu l'idée que ce cher Boris pouvait être finalement un bel enculé ... »

    « J'avais quinze ans. Ceux qui m'entouraient – Dont Boris -, en avaient vingt de plus, au minimum. Des caïds au visage blafard, tout droits descendu du film Scarface, version pays de l'est. Mais ça n'était pas un film. C'était une putain de réalité qui m'donnait envie de gerber. Putain, ouais, j'avais la trouille. Pour eux, j'n'étais rien d'autre qu'un gamin qui avait eu le malheur d'se retrouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Une bastos entre les yeux aurait mit fin à ce léger malentendu. Alors, sûrement parce qu'une partie de mon cerveau s'était déclenché dans un mode d'instinct de survie minimum, j'avais inconsciemment lâché un truc du genre : " J'veux travailler pour vous " … Les gros bras commencèrent alors à rires aux éclats, tandis que la tête du groupe fit glisser jusqu'à moi un revolver 6 coups. Vous connaissez le topo. Un barillet, une balle, 1 chance sur 6 d'y rester. J'peux vous assurez qu'à quinze ans, ce genre de sauterie marque. J'ai hésiter, paniquer, trembler, puis tirer. On en revient toujours au point de départ : vaut mieux que ce soit toi plutôt qu'un autre qui appuie sur la gâchette. Mon rite d'initiation s'était alors achever sur une phrase du style : " C'est qu'il a des couilles, le mouflet ". »


    « Tu n'est jamais maître de ton destin. C'est d'la pure connerie. J'suis plutôt persuadé que ce sont les rencontres qui modifient la trajectoire de ton existence. Quelles soient bonnes ou mauvaises … A 18 ans, j'taffais encore pour les Polonais rencontrés trois années plutôt. Des petites frappes dans le milieu, mais qui savaient allonger les billets. Puis, j'avais pas le choix. J'avais une dette envers eux. Celle de m'avoir laisser la vie sauve. J'me contentais alors d'surveiller le quartier, à l'affût du poulet, pendant que les lascars négociaient leur business. La sale besogne, qu'avait au moins l'mérite de renflouer mon argent de poche. J'pouvais même affirmer que le boss m'avait à la bonne. C'était pas forcément réciproque, mais, c'est vrai que ce grand balafré avait l'don de m'impressionner, à l'époque. Puis, pris de sympathie pour quelques vauriens de la bande, il m'arrivait fréquemment de côtoyer les bas-fond de leur QG - les sous-sols d'un billard bien miteux -, pour y descendre quelques pintes. J'en garde plutôt un bon souvenir. J'en apprenais encore un peu plus sur le milieu, et j'dois dire que ça m'fascinais. Ouais, c'était foutrement bon. L'effet d'appartenir à un groupe, sûrement. »

    « Puis, arrive un jour ou la lassitude te gagne. C'était un fait. A force d'être aux aguets sur le trottoir, j'avais l'impression de passer mes journées à faire le tapin. Il fallait changer les choses, et le sort s'en chargea à ma place … Le sort en question s'appelait Zeno Massimiliano. Une grosse pointure. Une fripouille de la mafia italo-américaine qui sévissait dans les quartiers sales de New York. Mais apparemment, ça ne lui suffisait pas. La ville n'était pas assez grande pour lui. C'était le genre de gars à en vouloir toujours plus. Un véritable renard. J'ai jamais vraiment su la raison concrète du différend qui opposait les Ritals aux Polaks. Une affaire de menace, de famille et de dope. J'crois. Le triangle infernal. En tout cas, ce dont j'étais sûr, c'était que le sang n'allait pas tarder à couler à flot sur le bitume de la grosse pomme. Ca n'était qu'une question de mois, de semaines, ou même de jours ... Pourtant, les choses mirent beaucoup plus de temps qu'prévu à arriver. A tel point que la bande Polonaise ne croyait plus vraiment en la prédiction de ce règlement de compte. Mais putain, c'était tellement évident que le coup allait nous tomber sur la gueule au plus mauvais moment. C'était toujours comme ça. »

    « Si mes souvenirs sont bons, c'était une putain d'journée d'automne bien glaciale. L'idée de quitter ce foutu clan me traversait l'esprit depuis quelques semaines, déjà. A 21 ans, j'avais déjà vu, et vécu pas mal de choses. Mais, j'étais toujours avide d'en voir, et d'en vivre davantage. Ce que j'ne savais pas encore, c'est qu'j'allais être sacrement bien servi … Ce jour là, j'ai appris qu'il fallait jamais sortir son flingue devant un rital, avant d'l'avoir saluer. Question de politesse, probablement. Ils étaient une dizaine, armés jusqu'aux dents. Nous, nous étions cinq ou six, à licher dans le bas-fond de notre QG. J'm'étais mis instinctivement ventre à terre, laissant les balles danser au dessus d'ma tête. Ca n'avait durer que quelques secondes. Des putains d'secondes interminables. J'ai encore dans l'crâne l'image de Boris, la gorge déchiquetée, gigotant comme un épileptique sur le parterre poussiéreux du sous-sol. J'attendais sagement qu'on m'inflige le même sort, mais rien. Lorsque les détonations cessèrent, j'me souviens avoir levé la tête pour regarder direct vers l'escalier dans l'fond d'la pièce. Un mec descendait, nonchalamment, comme si de rien n'était, cigare au bec et les mains fourrer dans les poches. L'enfoiré, on avait l'impression qu'il avait fait toute sa vie. Puis, il me dévisagea, une bonne minute. J'm'attendais à ce qu'il finisse le taf' de ses p'tits camarades. Mais que dalle. C'est vrai que j'avais pas tout à fait la gueule d'un Slave. Loin d'là même. Le type en question s'appelait Zeno. Zeno Carborini. »


    « Le bonhomme dégageait une sorte d'aura mystique. Un charisme naturel qui forçait l'admiration ; de ses amis comme de ses ennemis. J'ai très vite vu en lui un modèle, et lui, vu en moi un gamin au potentiel intéressant. Tout c'que j'sais aujourd'hui, c'est à ce type que j'le dois. Au point même d'avoir délaisser à l'époque l'influence de mon vrai paternel, pour suivre celle de Zeno. A ses côtés j'ai appris la torture psychologique, le style de la menace, le deal, la discrétion, le commerce non-équitable, la triche, le poker, le business, la loyauté, l'hypocrisie et, surtout, j'ai appris à maîtriser les mots avant de savoir maîtriser un flingue. Bien qu'aujourd'hui, j'pourrai pas vraiment dire lequel des deux j'favoriserai en premier. Tout dépend du contexte, j'crois. Quoi qu'il en soit, les dix années passées auprès du rital m'ont véritablement forgées. En ayant les nerfs suffisamment accrochés pour face à toutes sortes d'embrouilles, j'ai su m'créer une place de choix dans la hiérarchie d'la mafia New-yorkaise. En devenant le bras droit attitré de Massimiliano, j'croyais enfin avoir trouvé mon havre de paix. Ma place dans cette ville, où cependant, la criminalité perdait peu à peu de son éclat légendaire. Du moins, c'était c'que disait les chiffres. Encore et toujours des statistiques. La mise en place de la tolérance zéro appliquée par les flics enraillait bel et bien la machine, mais n'avait d'effet que sur la petite délinquance. Les racines du mal, elles, intoxiquaient toujours les profondeurs de la cité. »

    « J'ai fais sa connaissance il y a 2 ans de c'la, maintenant. A elle, Sera. Une jeune blonde, assez fétiche, qu'avait pour habitude de tapiner sur les trottoirs de Brooklyn. Une beauté glaçante, au visage fermé mais aux traits encore juvéniles. Une putain fragile, au tempérament rendu solide au fil des années. 'Faut dire que s'faire pénétrer par toutes sortes de ronds-de-cuir, obscènes et gras du bide, ça doit vous transformer … Pour mes 29 ans, Sonny – Le fils Carborini -, avait juger bon de louer les services de la belle pour l'occasion. J'me souviendrai toujours d'cette nuit. On a pas baiser. On a parler, pratiquement toute la nuit. Ca devait être la première personne qu'arrivait autant à m'tenir le crachoir. Une de ces personnalité qui vous marque, et qu'on n'peut pas oublier. J'parlerai pas d'amour, et j'm'risquerai pas à m'aventurer sur ce sujet casse gueule. Mais juste une putain d'attirance, aussi bien physique que psychologique. Si bien qu'on perpétuait ce rituel de plus en plus fréquemment. J'la payais pour m'taper la causette. Des rencontres qui, au fur et à mesure, devinrent gratuites. J'en étais accroc, je crois. Mais ce genre de sentiment ne pouvait pas durer indéfiniment. J'savais qu'un jour ou l'autre cette romance allait tomber à l'eau … Son mac – une saloperie d'enculé de russe -, était du genre à « tester sa marchandise un peu violemment », comme il disait. Il m'arrivait souvent de retrouver Sera, la gueule en vrac, imprégnée de sang et de larmes. En temps normal, j'savais m'contrôler. Mais cette fille m'avait rendu lunatique. Pour elle, j'aurai pu tuer n'importe qui. Sans problèmes. Et, d'ailleurs, c'était c'que j'avais fais, en dessoudant cet enfoiré de maquereau. Une raclure en moins. Mais, c'est à partir de là que les choses commencèrent sérieusement à partir en couilles. Quelques mois plus tard, une putain de pneumonie emporta brusquement Zeno, mon père spirituel. Sera, elle, angoissée par les représailles plausibles des russkofs suite au décès de l'un des leurs, prit la fuite en direction d'une ville lointaine : Sin city. Des échos énonçaient le fait que l'emprise de la mafia sur la ville semblait s'essouffler peu à peu, et que des renforts immigraient progressivement là-bas … Pour moi, la suite de mon périple s'annonçait alors évidente. New-York ne m'inspirait plus. A Basin, les opportunités semblaient multiples. J'avais donc quitter la grosse pomme pour la ville du vice, avec en tête le projet enfouie de peut-être retrouver ma Sera. Ce que j'ne savais pas encore, c'est qu'New-York avait un certain goût de Paradis, comparé à l'enfer dans lequel je m'enlisais inconsciemment ... »



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Dernière édition par Callisto Massiliano le Dim 22 Aoû - 0:18, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Callisto Massiliano [ Validé ]   Callisto Massiliano  [ Validé ] Icon_minitimeDim 22 Aoû - 12:39

    INVENTAIRE

    Arme principale : Desert eagle

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